Réagissant à sa saisine par les victimes du déguerpissement abusif et massif dans la concession de BATIAMBALE des propriétaires de parcelles, OCGL a saisi de nouveau le Gouverneur de la TSHOPO pour solliciter la suspension de l’exécution du jugement rendu au mépris des Lois de la République et des droits des tiers par le Tribunal de Grande Instance de Kisangani. Accompagnant ces victimes depuis 2020, OCGL dont les actions avaient contribué en 2021 au démantèlement du réseau mafieux des agents publics spécialisés dans la vente illicite des parcelles d’autrui à Kisangani, n’est pas resté indifférent aux cris d’alarmes des communautés locales de BATIAMBALE menacées dans leur droits par le même modus operandi  de 2020. Il a saisi le Gouverneur à la suite de sa réception du mémorandum des Victimes de la mafia foncière orchestrée par les Juges véreux du Tribunal de Grande Instance de Kisangani.  

Lire le contenu complet de la lettre du Coordonnateur National de OCGL au Gouverneur :

Excellence Monsieur le Gouverneur,

J’ai été saisi en copie par le mémorandum des victimes dénonçant la mafia judiciaire  rééditée, pour unième fois, par les Juges du Tribunal de Grande Instance de Kisangani.  Par notre lettre n°026/OCGL/CN/TD/tmk/2024 du 1^er juillet 2024, notre organisation vous avait alerté sur le risque des conflits graves qu’entrainerai l’exécution du Jugement rendu par défaut sous RC 15391 par le Tribunal de Grande Instance de Kisangani lequel tend à déposséder plusieurs dizaines des propriétaires de parcelles dans la Concession de BATIAMBALE.

Pour votre information, dans le même espace, il avait été rendu, en 2020 dans les mêmes conditions, un jugement similaire sous le RC 15.005, lequel avait été négocié par un réseau d’agents des affaires foncières avec à leur tête un géomètre mafieux de renom dans la Ville de Kisangani. Pour raison de Paix sociale, de la tranquillité publique et de Justice, votre prédécesseure avait mis contre mur ce vaste réseau de la mafia foncière qui opère impunément dans la Ville de Kisangani. Ainsi les Juges ayant rendu ce jugement dans la discrétion avaient suspendus et les agents des affaires foncières mis aux arrêts.

Le jugement décrié ce jour est un véritable un catalyseur dangereux des conflits pouvant aggraver la situation sécuritaire déjà  préoccupante dans la Ville de Kisangani. Suivant ledit mémorandum, les victimes vous informent que les bénéficiaires de ce jugement auraient fait des promesses des parcelles à certains conseillers véreux du cabinet de la Gouverneure sortante, aux Juges du Tribunal de Grande Instance de Kisangani et aux officiers de la Police en contrepartie de leurs appuis à la réussite de l’exécution du jugement. Ce jugement, qui a été rendu dans la discrétion pour éviter toute opposition, ne fait aucun distinguo entre : – les parcelles vendues par le feu BALEMONDE de son vivant, à – celles qu’il avait remis à l’administration comme pourcentage au regard des us et coutume du secteur.

En possession de leurs parcelles depuis une décennie, les victimes propriétaires des parcelles n’ont pas un autre recours que Votre Autorité pour être rétablis dans leurs droits légitimes. « Tshopo MOSALA » ne peut être matérialisé que dans un climat de Paix et de sécurité foncière mais aussi et surtout, de Justice à la fois en faveur des faibles et des plus forts.

C’est dans cette perspective, que je vous recommande de concéder un autre espace inoccupé aux bénéficiaires du jugement inique et de laisser les véritables propriétaires desdites parcelles continuer à jouir de leurs droits. Agir dans ce sens permettra d’une part de décourager les acteurs de l’insécurité judiciaire à Kisangani, et d’autre part de sauver plusieurs ménages de déguerpissement abusif et injuste. Ainsi par votre action, cette concession sera, désormais, soustraite des convoitises du réseau des spoliateurs têtus.

Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Gouverneur, l’expression de ma considération distinguée.

Appelée à participer à la gouvernance publique, dans l’objectif d’être actrice du développement aux cotés des institutions étatiques, en vue de garantir l’efficacité de l’Etat et l’élaboration d’un nouveau paradigme de gouvernance, la Société Civile doit, dans une dynamique lucide s’attacher aux impératifs du changement et jouer bien son rôle communautaire.

Cette approche participative porteuse du développement et à laquelle, les organisations de la société civile devraient s’aligner substantiellement, requiert de ces dernières une connaissance approfondie des méandres de la gouvernance, du contrôle citoyen et de la transparence dans la gestion de la chose publique.

C’est dans cette perspective que l’Observatoire Congolais pour la Gouvernance Locale a, avec l’appui financier de la Fondation FRIEDRICH EBERT STIFTUNG, organisé en date du 08 juin 2024 dans la salle GARAMBA du bâtiment administratif TEMBE NA TEMBE, une conférence débat autour de la thématique : Rôle des organisations de la Société Civile dans l’amélioration de la Gouvernance en RDC.

S’inscrivant dans la ligne droite de la contribution à l’amélioration de la gouvernance en RDC, ladite conférence a visé à mobiliser les acteurs de la société civile dans la perspective de constituer une plateforme des organisations spécialisées sur la thématique de la gouvernance dans divers domaines.

Trois sous-thèmes ont été abordés par les intervenants ayant comme dénominateur commun l’amélioration de la bonne gouvernance, il s’agit de :

• Etat des lieux de la participation politique de la société civile à la gouvernance de la RDC : défis et perspectives ;
• Comment participer et influencer positivement la gouvernance économique au bénéfice de la population en RDC ;
• Transparence, Contrôle citoyen Redevabilité dans l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles en RDC.

Au terme des exposés des sous-thèmes susvisés, quelques questions ont été formulées par les participants en vue d’être éclairés et auxquelles les intervenants ont apporté des clarifications dans un climat plus détendu.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’éducation civique et électorale financé par l’Institut Républicain International « IRI » a organisé un séminaire de formation sur  pendant deux jours dans la salle Ressources sise dans la Commune KASUKU Boulevard Joseph KABILA. La formation a été animée par Monsieur Lawrence DEDHA, juriste expert électoral et activiste de droits de l’homme. Le premier jour a été consacré aux enseignements sur « La problématique de la participation citoyenne et politique des femmes, des jeunes et des PVH dans le processus électoral au regard de la réforme électorale de 2022 ».

Le formateur a tour à tour développé spécifiquement chaque sous thématiques à l’attention des participants. Les participants ont été, par la suite, reparti en groupes de travail dans lesquels ils ont réfléchi sur des questions spécifiques. A titre d’exemple :

• constat faisons-nous sur l’exercice des droits et devoirs électoraux des jeunes, femmes et PVH ?
• Quels sont les obstacles à l’exercice de ces droits ?
• Et quelles dispositions prendre pour préserver et promouvoir ces droits ?

Après les travaux en carrefour les participants ont fait des restitutions en plénière. S’en est suivi des débats. Parmi les sujets houleux des débats, il sied de relever :

• Le sentiment de manque d’expérience des adultes envers les jeunes ;
• Le manque de confiance des femmes entre elles ;
• La discrimination des PVH déjà au niveau des partis politiques impliquant leur non alignement dans les listes électorales.

Pour y remédier, les participants ont notamment proposé de multiplier des sensibilisation à la fois au niveau des responsables des partis politiques et de la population pour parvenir à une bonne représentation des jeunes, des femmes et des PVH.

Au deuxième jour, la formation a été axée sur la prévention du discours de haine pendant la période électorale. Dans sa présentation, le facilitateur a dressé un état des lieux sur la problématique de la propagation des discours de haines avant, pendant et après les élections. Il a relevé que cette pratique est condamnable au termes de la Loi électorale ainsi que d’autres instruments juridiques.

Pour éradiquer cette pratique, les participants sous la facilitation du formateur ont identifié ensemble les pistes de solution dont notamment :

• Inviter les parties actives aux élections (les candidats), par des sorties médiatiques, à s’abstenir d’attiser les divisions ethniques.
• dénoncer l’incitation à l’hostilité, à la discrimination ou à la violence par des sorties médiatiques et déclarations publiques.
• s’engager dans les actions qui donnent une certaine garantie aux citoyens d’exercer leurs droits à la liberté d’expression, à la réunion pacifique et à la participation au processus électoral sans violence ni intimidation, et sans discrimination,
• rappeler au gouvernement sa responsabilité première de protéger toutes ses populations contre les actes de violence, indépendamment de leur appartenance ethnique ou politique.
• De saisir la justice entant qu’organisation sur des cas de discours de la haine enregistré.

Après ces débats, le formateur a remercié les participants pour leur brillante participation et les a invité à demeurer vigilants et très actifs au sein de leurs organisations respectives. Ainsi, comme au premier jour, ils ont été invités à une photo de famille et à la pause repas qui a sanctionné la fin de la formation.

La marche citoyenne organisée à KINDU s’inscrit dans le cadre du projet d’éducation civique et électorale financé par l’Institut Républicain International (IRI) pour une période de 5 mois de la mise en œuvre. L’objectif a été de mobiliser 40 acteurs des organisations de la société civile pour sensibiliser la population de la Ville de Kindu tout au long de l’itinéraire de la marche sur l’importance de la participation aux élections et le vote utile en distribuant 800 flyers de sensibilisation.

La marche citoyenne a été rendu possible grâce aux invitations lancées aux 50 organisations locales et ces dernières ont répondu favorablement pour réaliser cette activité qui a élu comme point de départ le marché BASOKO situé au nord de la Ville de Kindu sur l’avenue de la paix passant par le monument de cinquantenaire, Boulevard Joseph KABILA, avenue Lumumba, Beach Central à l’Est de la Ville de Kindu, avenue du fleuve, marché ELILA, avenue du marché traversant le marché central, venue POTOPOTO, avenue Lumumba pour chuter à la Tribune Centrale.  Signalons que la marche a commencé de 6h00’ à 10h45’. L’itinéraire indiqué ci-haut avait 7 points chauds de sensibilisation entre autres : marché BASOKO, monument de cinquantenaire, Beach Central, Marché ELILA, marché de chèvres sur l’avenue du marché, Marché Central et Tribune Centrale. Les messages apportés ont été basés sur la nécessité de participation aux échéances électorales comme électeurs, l’importance de vote utile pour produire des institutions législatives animées par des élus de qualité.

La population sensibilisée a posé une série de questions aux sensibilisateurs. En voici quelques-unes : – Est-ce que les élections auront bel et bien lieu ? ; – Comment se feront les élections locales ? ; – Que doivent faire les femmes pour être élues ? ; – Comment faire pour que les votes exprimés soient conformes avec les résultats à proclamer par la CENI ? ; – Comment détecter un bon candidat ?

• LES PRINCIPALES QUESTIONS DE LA POPULATION ET LES REPONSES APPORTEES :

1. A la question sur la tenue des élections, les sensibilisateurs ont rassuré de la tenue des élections au regard des avancées dans la mise en œuvre du calendrier électoral, notamment par la convocation du corps électoral pour la députation nationale et provinciale et pour la présidentielle :
2. Les élections locales se feront de la même façon que les autres élections suivant le calendrier électoral.
3. Pour que les femmes soient élues en grand nombre elles doivent se faire confiance car démographiquement les femmes sont nombreuses.
4. Pour que le vote exprimé soit conforme aux résultats proclamés par la CENI, il faut une grande vigilance citoyenne au niveau des bureaux de vote et des centres de vote.
5. Le bon candidat répons aux profils repris sur le flyer (distribué et expliqué au même moment) ;

• CITATIONS DES PARTICIPANTS A LA MARCHE :

1. Il faut voter utile pour avoir des bons représentants aux institutions électives du pays ;
2. Evitez l’abstention. Elle ne permet pas de légitimer les élus et les institutions ;
3. Evitez le vote tribal ;
4. Ne votez pas sur base des cadeaux reçus (T-shirt, argent,..)
5. Chers jeunes évitez la manipulation politicienne et veuillez sur la tenues des élections apaisées

Notons que cette activité de sensibilisation sur la prévention des discours de haine pour des élections apaisées a permis d’atteindre plus au moins 1500 personnes.

La session de sensibilisation et de formation sur les questions climatiques et de la
protection du Bassin du Congo, accompagnée des deux études des cas des reportages financés par Pulitzer
Center, s’est inscrite dans le contexte de la déforestation et de la dégradation continue des forêts de l’Afrique
centrale. Elle a voulu être une contribution à la lutte contre la déforestation des forêts du Bassin du Congo
qui représente le deuxième poumon de l’humanité et dont la République démocratique du Congo (RDC)
représente à elle seule plus de 62 % soit de 166 millions d’hectares de forêts. Pour se faire, elle se
focalisée sur le renforcement des capacités des jeunes œuvrant dans les organisations de la société
civile environnementale de Kinshasa sur les questions relatives aux moteurs de la déforestation, le
cadre juridique et institutionnel de la protection de la forêt ainsi qu’aux actions stratégiques à
prendre pour faire attendre leurs voix en faveur de la préservation de la forêt du bassin du Congo.

Cette activité a poursuivi l’objectif de sensibiliser et renforcer les capacités des 50
acteurs œuvrant dans les organisations écologistes, des organisations des femmes ainsi que des
jeunes entrepreneurs sur les enjeux de la protection de la forêt du Bassin du Congo et de la lutte
contre le réchauffement climatique. Elle a été financée par PULITZER CENTER. Au regard du partenariat qui lie le réseau YALI-RDC et OCGL, deux experts environnementaliste, juriste et forestier de OCGL ont été sollicité a facilité cette session de formation et d’information. Il s’agit de Maitre Jonathan SHUKA (Coordonnateur national de OCGL), expert juriste forestier et Monsieur Benjamin KUMANIWA (Chargé de projet de OCGL).

La biodiversité a toujours pâti des pressions anthropiques, et tout particulièrement de l’augmentation de la consommation due à la croissance démographique. Au cours des dernières décennies, ces impacts se sont intensifiés à la suite du développement de la consommation par habitant et se sont étendus à l’ensemble de la planète, à la faveur de la mondialisation des marchés. L’extinction de certaines espèces constitue l’impact le plus dramatique. Les aires protégées constituent le fondement des stratégies nationales de conservation de la biodiversité. Les Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB) ont inclus les « autres mesures de conservation efficaces par zone » (AMCE) dans l’Objectif 11 car certaines zones situées hors des réseaux d’aires protégées reconnues produisent aussi des résultats efficaces pour la conservation in situ de la biodiversité. Ces zones peuvent inclure des territoires et aires conservées faisant l’objet d’une gouvernance appartenant à l’un de ces quatre modes : gouvernance par les gouvernements, par des acteurs privés, par les Populations autochtones et communautés locales, ou bien gouvernance partagée.

OCGL qui intervient dans la thématique depuis quelques années notamment par les activités : – de sensibilisation des communautés locales et des pygmées sur le terrain, – les conférences-débat à l’occasion des journées internationales dédiées aux aspects de la biodiversité, – le reboisement, la production des charbons verts, – des actions citoyennes de promotion de la conservation,… a voulu mobiliser les actions de communications et d’éducation environnementale dans les milieux des jeunes pour susciter de l’intérêt et de l’activisme éco-citoyen dans la lutte contre le changement climatique.

La conférence sur la biodiversité a eu pour but de contribuer à l’éducation environnementale à travers l’information et la transmission des connaissances pour renforcer la dynamique de l’éco-citoyenneté active chez les jeunes congolais. De cet objectif global a découlé deux objectifs spécifique qui sont – renforcer la connaissance des 40 jeunes filles et garçons sur les stratégies de lutte contre le réchauffement climatique et la crise de la biodiversité dans le cadre des objectifs 30×30 et – constituer un Club des jeunes ambassadeurs des objectifs 30×30 à Kinshasa.

Cette activité a eu pour thème central : « Objectif de conservation 30×30 et crise de la biodiversité. Quelles solutions pour la préservation de biodiversité et la lutte contre le changement climatique ». Elle a connu la participation des membres des organisations environnementales des jeunes œuvrant à Kinshasa, les étudiants des universités et instituts supérieurs de Kinshasa, un jeune d’un parti politique écologiste et les partenaires intervenant dans la thématique.

Après l’exécution de l’hymne national entonné par la modératrice, un mot de bienvenue a été dit par le Coordonnateur National de l’OCGL. Prenant la parole, il a commencé par demander aux participants de se présenter à tour de rôle, ensuite il a présenté la structure, de sa genèse, des objectifs, sa mission à ses domaines d’interventions. Dans son mot il s’est dit heureux de voir l’assistance venir prendre part à cette conférence, en le remerciant d’avoir accepté d’abandonner leurs charges et obligations académiques et professionnelles pour cette cause. Enfin, le Coordonnateur a clos son intervention en souhaitant à l’assistance de passer un bon moment de découverte et de partage.

Après la parole a été tour à tour accordée aux deux intervenants du jour pour la présentation de leur exposé sur power point.

• Première intervention par Madame Falonne KALOKOLA, Experte et Consultante indépendante.

Thème : Contribution des Autres Mesures de Conservation efficace « AMCE » dans la réalisation des objectifs de conservation de la RDC à l’horizon 2030.

Madame Falonne a axé son intervention sur quatre points en dehors de la conclusion et de l’introduction. Au premier point elle a évoqué les généralités relatives à la biodiversité biologique en définissant le concept et en abordant la typologique de la biodiversité où il a distingué la biodiversité génétique, la biodiversité éco-systémique et la biodiversité spécifique. Au deuxième point, la présentatrice a abordé de fond à comble le contenu des objectifs 30×30 en expliquant l’échec des objectif d’Aichi et la résolution des Etats de corriger ces faiblesses à travers l’assignations des nouveaux objectifs assortis des nouvelles stratégies pour y arriver. Au troisième point, il a été développé le contenu des autres mesures de conservations efficace « AMCE » comme approche efficace de conservation. A ce sujet, il a été abordé les zones susceptibles d’être qualifiés comme AMCE, les domaines peu susceptibles de se qualifier comme AMCE ainsi si que les enjeux et perspectives des AMCE en RDC. Elle finit sa présentation en disant que la RDC pourrait s’offrir beaucoup d’opportunités si elle accorde une reconnaissance légale aux AMCE.

• Deuxième Intervention par Monsieur Benjamin KUMANIWA, Expert en environnement.

Thème : Gestion des écosystèmes : éco-citoyenneté et lutte contre le changement climatique en RDC.

Le second intervenant a axé son intervention sur quatre points. Au premier point, il s’est appesanti sur la question du réchauffement climatique en expliquant l’effet de serre naturel puis le réchauffement climatique dû aux activités anthropique. Il a par la suite parlé de l’écosystème en le définissant et  en donnant des exemples. Au troisième point il a évoqué la question des impacts du changement climatique sur la biodiversité où il a relevé plusieurs causes et conséquences dans ce sens. Au dernier point, il évoqué la notion de l’éco-citoyenneté comme gage de la contribution à la protection de la biodiversité et de la prise en compte des AMCE dans l’arsenal juridique congolais. Il a conclu son exposé en invitant les participants à développer les attitudes et gestes : – d’éco-production, d’éco-consommation,- d’éco-élimination ainsi que de réduction de leurs empreintes écologiques de manière individuelle et collective par l’activisme écologique.

• Echanges interactifs entre participants et intervenants

Après les riches exposés, s’en est suivi des échanges interactifs  entre les intervenants et l’assistance. Une grande partie des échanges a tourné autour des enjeux des AMCE pour la RDC ainsi que de leur reconnaissance en droit congolais de la biodiversité comme une approche devant permettre au pays d’atteindre les objectifs de conservation de 30 pourcent d’ici 2023. Les participants se sont résolus chacun dans son organisation d’œuvrer pour amener le Gouvernement de la République à reconnaitre les AMCE de manière légale.

Après les réactions des orateurs du jour aux différentes questions qui leur étaient posées, la modératrice a accordé la parole à Mr Arcel BAMBA, travailleur chez GIZ qui, dans son allocution a commencé par louer la qualité et la pertinence des informations contenues dans les exposés. Il a ainsi félicité les deux orateurs et à travers eux les organisateurs pour cette activité combien importante et les remercié d’avoir associé GIZ à cette thématique qui entre intrinsèquement la structure qu’il représente. Il a ensuite émis le vœu de voir ce genre d’activité être organisé dans un format plus grand c.-à-d. dans une salle plus spacieuse et associant beaucoup plus de participants afin que nombreux soient ceux bénéficient de ces matières riches et fouillées.

• Constitution de l’équipe des jeunes ambassadeurs des objectifs 30 x 30

Une équipe des jeunes ambassadeurs des objectifs 30 x 30 a été mise en place regroupant les participants volontaires à faire partie du réseau. Ces ambassadeurs sont constitués des étudiants en science de l’environnement, des membres des organisations écologistes et d’un membre du parti politique écologiste. Au total trente jeunes ont accepté de faire partie de ce réseau. Ces jeunes à en croire au Coordonnateur national seront formés sur divers modules pertinents liés au changement climatique et à la protection de la biodiversité. Un groupe whatsap réunissant ces ambassadeurs a été envisagé pour les réunir tous.

• Mot de clôture par le Président du Conseil d’Administration

Le Président du Conseil d’administration a pris la parole en dernier pour placer un mot. Il a tenu à présenter les remerciements, au nom de l’organisation, aux participants et plus particulièrement aux partenaires qui avaient répondu à l’invitation. Dans ce registre des partenaires, il a particulièrement remercié le délégué de la GIZ pour la présence et a renouvelé la reconnaissance de OCGL envers la GIZ pour le partenariat qui les lie dans la province de MANIEMA tout en souhaitant que ces partenariat s’étendent dans des nouvelles provinces dont Kinshasa, Tshopo, Sud-Kivu et Kasaï-Oriental.

 «  Conférence sur la protection de la biodiversité »

Les impacts du changement climatique ont effectivement déjà été observés sur la biodiversité. Celui-ci engendre des modifications de la distribution des espèces, ainsi que des réductions de la taille des populations, voire des extinctions locales de populations. Cela implique que les Aire Protégées ayant été créées pour protéger certaines espèces ou certains types d’écosystèmes pourraient ne plus assurer ce rôle à l’avenir alors qu’elles constituent un outil très utile pour réduire les impacts du changement climatique, notamment en optimisant la séquestration et le stockage du carbone, en particulier en ne procédant pas à la déforestation et à la dégradation des forêts (qui constituent une source majeure d’émissions de gaz à effet de serre) et en favorisant une adaptation basée sur les écosystèmes au bénéfice des populations.

La biodiversité – terme qui désigne les gènes, les espèces et les écosystèmes – a toujours pâti des pressions anthropiques, et tout particulièrement de l’augmentation de la consommation due à la croissance démographique. Au cours des dernières décennies, ces impacts se sont intensifiés à la suite du développement de la consommation par habitant et se sont étendus à l’ensemble de la planète, à la faveur de la mondialisation des marchés. L’extinction de certaines espèces constitue l’impact le plus dramatique. Dans les années 70 et 80, les scientifiques ont alerté l’opinion sur le rythme de disparition des espèces, messages qui ont annoncé la Convention sur la diversité biologique (CDB) de 1992. Plusieurs années après, l’érosion de la biodiversité s’accélère. Les chercheurs commencent à percevoir que les extinctions à l’échelle de la planète ne constituent qu’une partie du problème.

Les aires protégées constituent le fondement des stratégies nationales de conservation de la biodiversité. Les Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB) ont inclus les « autres mesures de conservation efficaces par zone » (AMCE) dans l’Objectif 11 car certaines zones situées hors des réseaux d’aires protégées reconnues produisent aussi des résultats efficaces pour la conservation in situ de la biodiversité. Ces zones peuvent inclure des territoires et aires conservées faisant l’objet d’une gouvernance appartenant à l’un de ces quatre modes : gouvernance par les gouvernements, par des acteurs privés, par les Populations autochtones et communautés locales, ou bien gouvernance partagée.

OCGL qui intervient dans la thématique depuis quelques années notamment par les activités : – de sensibilisation des communautés locales et des pygmées sur le terrain, – les conférences-débat à l’occasion des journées internationales dédiées aux aspects de la biodiversité, – le reboisement, la production des charbons verts, – des actions citoyennes de promotion de la conservation,… voudrait mobiliser les actions de communications et d’éducation environnementale dans les milieux des jeunes pour susciter de l’intérêt et de l’activisme éco-citoyen dans la lutte contre le changement climatique.

OBJECTIF GENERAL

Contribuer à l’éducation environnementale à travers l’information et la transmission des connaissances pour renforcer la dynamique de l’éco-citoyenneté active chez les jeunes congolais.

OBJECTIFS SPECIFIQUES

• Renforcer la connaissance des 40 jeunes filles et garçons sur les stratégies de lutte contre le réchauffement climatique et la crise de la biodiversité dans le cadre des objectifs 30×30 ;
• Constituer un Club des jeunes ambassadeurs des objectifs 30×30 à Kinshasa.

RESULTAT ATTENDUS

• La connaissance des 40 jeunes filles et garçons est renforcée sur les stratégies de lutte contre le réchauffement climatique et la crise de la biodiversité dans le cadre des objectifs 30×30 ;
• Un Club des jeunes ambassadeurs des objectifs 30×30 est constitué à Kinshasa.

GROUPE CIBLE 

Les partenaires intervenant dans la thématique ;

• Les membres des organisations environnementales des jeunes ;
• Les étudiants et étudiantes.

THEMATIQUE DE L’ACTIVITE

  Thème Global

« Objectif de conservation 30×30 et crise de la biodiversité. Quelles solutions pour la préservation de biodiversité et la lutte contre le changement climatique ».

Thèmes spécifiques

 Contribution des Autres Mesures de Conservation efficace « AMCE » dans la réalisation des objectifs de conservation de la RDC à l’horizon 2030.

Gestion des écosystèmes : éco-citoyenneté et lutte contre le changement climatique en RDC.

METHODOLOGIE

La conférence déroulera  de la manière suivante :

• Présentation des panelistes par le modérateur ;
• Présentation par power point des panelistes de leurs thèmes spécifiques ;
• Echange interactifs entre les panelistes et les participants sous la direction du modérateur de l’activité ;
• Recommandations des participants sur les prochaines thématiques à développer ;
• Début de constitution du Club des jeunes ambassadeurs des objectifs 30×30 de Kinshasa ;
• Rapportage de l’activité ;