De la sensibilisation à l’apprentissage : les élèves sont initiés à la pratique du reboisement
Étape de reboisement, première étape les écoles primaires. Les élèves avaient été sensibilisés sur l’importance de l’arbre et les voilà entrain de passer à l’action en faisant du reboisement des plantules issues du site de reproduction des pépinières développé par OCGL-Maniema dans le cadre du projet BGF financé par GIZ.
La sensibilisation sur l’importance de l’arbre : Elèves, Etudaints, jeunes leaders d’opinion, autorités locales
La démarche de la phase de sensibilisation du projet vise à développer une conscience environnementale chez les enfants, étudiants, communautés locales, autorités locales sur les problèmes environnementaux qui affectent l’humanité et sur la manière de les atténuer voire, les supprimer à travers les pratiques du reboisement.
Les effets des changements climatiques sont palpables. Il y a plus deux décennies déjà, que les écologues et écologistes évoquait l’urgence planétaire en reconnaissant largement que le réchauffement mondial constituait le principal enjeu de notre temps. Au niveau mondial, la couverture forestière a diminué d’au moins un tiers depuis. Le moment est donc venu d’inverser cette tendance et d’agir.
En novembre 2006 le Programme des Nations Unies pour Environnement, en coopération avec le Centre mondial de l’agroforesterie, a lancé la campagne « Plantons pour la planète : la Campagne pour un milliard d’arbres » à l’occasion de la douzième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, tenue à Nairobi (Kenya). Cette campagne avait connu un engouement sans précédent à travers beaucoup de pays du monde. A ce jour plusieurs millions d’arbres ont été planté à travers le monde avec le concours des jeunes écoliers, universitaires ainsi que des jeunes des organisations de la société civile. La Campagne pour un milliard d’arbres est devenue le symbole de la volonté des populations partout dans le monde d’œuvrer en faveur de la protection du climat. Planter un arbre dans un jardin, dans un parc, à la campagne, en forêt est un acte simple, mais cette action répétée un milliard de fois laissera sur terre une empreinte indélébile. La Campagne pour un milliard d’arbres est un don collectif de l’humanité aux générations à venir. C’est une initiative superbe qui relie les personnes, les arbres et l’environnement.
dans la perspectives de participer de façon pragmatique à la campagne lancée au niveau mondial et national que OCGL est engagé dans les actions en faveur du climat en œuvrant en faveur de l’atteinte des objectifs 13 et 15 du développement durable et des objectifs inscrits dans divers instruments internationaux en matière de la protection et de la promotion de l’environnement.
Et quelques semaines après…
En ce qui concerne l’entretien de la pépinière il faut noter que quand les agents pathogènes ne sont pas contrôlés, les maladies et insectes, pendant la multiplication, retarderont à la fois la croissance des plants et les travaux de plantation seront perturbés. Des plants sains sont l’objectif de chaque responsable de pépinière. Les travaux sur le site de la pépinière de l’Observatoire Congolais pour la Gouvernance Locale ont combiné deux approches d’actions de gestion intégrée des maladies et des insectes nuisibles : préventives et curatives.
Les actions préventives ont compris : des engrais équilibrés, l’utilisation d’espèces ou cultivars résistants, l’endurcissement des plants en temps opportun, la propreté de la pépinière et la formation du personnel. Les actions curatives ont compris l’utilisation de la chaleur, le contrôle biologique ou les mesures physiques (par exemple, retrait des parties malades). Des mesures de précaution, centrées sur les causes ou les vecteurs d’introduction des agents pathogènes dans le site, ont été mises en place pour éviter la contamination de la pépinière. A titre d’exemple, il a été utilisé, de façon rationnelle, le chlore et l’eau de javel pour la stérilisation des matériels.
Dans le but d’habituer les plants aux conditions du site de plantation, après, environ 4-6 semaines avant la transplantation, l’équipe de supervision a commencer à diminuer graduellement l’arrosage à une fois par semaine et à enlever graduellement l’ombrage. Par la suite, l’équipe transplantait les plants dès qu’ils atteignaient la taille optimale c’est-à-dire à la hauteur de 15-30 cm.
Reproduction des pépinières: Ciblage du site, premières opérations de semis et arrosage
Une pépinière forestière est un terrain où l’on fait l’élevage de jeunes végétaux en les protégeant et en les apportant des soins particuliers. Il y est produit des plants destinés à la reforestation ou l’afforestation. On a généralement besoin d’un grand nombre de plants pour les plantations. La plupart des essences se développent difficilement si on sème directement les graines à leur emplacement définitif. Pour ce faire, il est plus facile de faire croître de jeunes plants en pépinière et de les mettre en terre lorsqu’ils auront la taille plantable. Ce qui a pour avantage d’augmenter considérablement le taux de réussite sur les sites de plantation.
Tout à commencer par le « ciblage » du site de la production de plants. Le choix a tenu compte des conditions du site de plantation pour la production de plants sains. Cette opération a été réalisée par les experts ingénieurs forestiers et agronomes de l’OCGL-MANIEMA. La qualité du plant dépend de la semence utilisée. La qualité de la semence utilisée en pépinière est d’une importance capitale, puisque la semence est le plus important intrant de base dans tout programme de plantation. Il a été fait une commande chez un fournisseur de semences de qualité en raison de leur qualité génétique et de leur coût abordable.
Il a été donc porté une attention particulière aux problèmes de qualité et de conservation de la semence jusqu’au semis. Pour faciliter le développement des plants de la pépinière, il a été fait recours aux mélanges de terre arable avec des apports organiques et non organiques.
OCGL exécute un projet financé par GIZ-Maniema dans le cadre du programme PIREDD/REDD+
L’Observatoire Congolais pour la Gouvernance Locale « OCGL » a bénéficié depuis 2020 d’un financement du programme PIREDD/Maniema initié par le gouvernement congolais en coopération avec le gouvernement allemand, est un programme qui s’inscrit dans le concept de REDD+ (Réduction des Émissions causées par le Reboisement et la Dégradation des forêts) financé par le fond national de REDD+FONAREDD RDC à travers de capitalisation des fonds de CAFI Initiative des forêts d’Afrique centrale. Le projet consiste à la reproduction des pépinières, à la sensibilisation des communautés de la Commune de KASUKU sur l’importance de l’arbre ainsi que sur la restauration du paysage urbain à travers des activités de reboisement sur certains sites.
Une séance de travail et la visite de terrain par la Coordonnatrice du programme PIREDD de se rendre compte du travail que fait OCGL-MANIEMA dans le but de conclure ou de ne pas conclure le partenariat de financement. La visite ayant été concluante et satisfaisante, celle-ci a décidé de conclure le partenariat avec OCGL-MANIEMA pour un projet d’une année en vue la reproduction des pépinières et la sensibilisation des communautés locales sur l’importance de l’arbre.
Ce projet prévoit notamment des activités de formation et de renforcement des capacité des membres ainsi qu’un appui institutionnel. L’appui institutionnel a porté d’abord sur la remise du kit informatique complet au Coordonnateur provincial de OCGL-MANIEMA par la Coordonnatrice du programme PIREDD.
MISE EN PLACE D’UN ARBORETUM A FINALITE DIDACTIQUE DANS LE VILLAGE DE MUTIENE AU PLATEAU DE BATEKE/Kinshasa
Une pépinière forestière est un terrain où l’on fait l’élevage de jeunes végétaux en les protégeant et en les apportant des soins particuliers. Il y est produit des plants destinés à la reforestation ou l’afforestation. On a généralement besoin d’un grand nombre de plants pour les plantations. La plupart des essences se développent difficilement si on sème directement les graines à leur emplacement définitif. Pour ce faire, il est plus facile de faire croître de jeunes plants en pépinière et de les mettre en terre lorsqu’ils auront la taille plantable. Ce qui a pour avantage d’augmenter considérablement le taux de réussite sur les sites de plantation.
Ce projet est parti du constat que plusieurs organisations environnementales faisaient des activités de reboisement par le développement des pépinières initialement, sans tenir accorder de l’importance à l’éducation environnementale des jeunes écoliers, universitaires et des communautés locales. La pépinière développée dans le cadre de ce projet s’est inscrite dans une logique pédagogique et didactique d’offrir à moyen et long terme l’éducation environnementale aux jeunes écoliers et universitaires. La première phase du projet a consisté à développer des plans sur une pépinière constituée des plusieurs espèces (combien) afin de les transplanter sur un site d’un hectare et demi pour leur croissance. Cette phase expérimentale pour des projets similaires à développer dans d’autres milieux devra être compléter par la seconde phase pour laquelle un financement sera recherché auprès des partenaires pour l’étiquetage des plants à des fins pédagogiques. Ainsi les jeunes écoliers, élèves et chercheurs pourront visiter le site dans le cadre de l’apprentissage et de recherche.
Ce projet a bénéficié de l’appui technique, en nature et en matériel de l’Organisation Non Gouvernemental Association Congolaise d’appui au Développement Communautaire « ACADEC ». Il sied aussi de noter l’apport combien important en service et volontariat des membres des communautés locales et de l’Observatoire Congolais pour la Gouvernance Locale.
De nombreuses personnes ont contribué à la publication du présent rapport. L’organisation OCGL remercie Monsieur Jonathan SHUKA JEYARAJ (Coordonnateur national), Monsieur Sylvain NGABO USENI Vice-Coordonnateur national, Monsieur Christian ORITUA DUDU (membre et expert de l’organisation) et à Madame Ruth KAMULETE YAKOLO (chargée de NTIC).
OCGL et LYREC ainsi qu’autres organisations des jeunes ont mis en place une coalition citoyenne contre la corruption
Dans le but d’accentuer la lutte contre la corruption et de s’approprier cette lutte, LYREC-OCGL et d’autres organisations de la société civile ont organisé une marche citoyenne à Kinshasa pour exiger une indentification de la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics en RDC le samedi 4 septembre 2021. Cette marche, qui a débuté à la chancellerie du boulevard du 30 juin, a eu comme point de chute le siège de l’Inspection Générale de Finances où un mémorandum a été lu par le Coordonnateur-pays de LYREC dont voici le contenu:
MEMORANDUM DE MOBILISATION ET D’APPEL A LA CONTINUITE ET INTENSIFICATION DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION EN RDC
Chers Compatriotes ! Fils et filles de la RDC !
Nous avons décidé ce jour, de nous mobiliser dans une manifestation citoyenne pour :
Saluer la volonté politique exprimée et constatée dans un combat acharné contre la corruption et le détournement des deniers publics dans notre Pays ;
Encourager l’élan actuel que prend la RDC dans cette lutte, en vue de le voir amplifié et pérennisé ;
Soutenir les avancées déjà enregistrée en la matière, notamment par l’impulsion et l’action des Institutions de la République, nous citons : le Président de la République, le Gouvernement ; les cours et tribunaux et spécialement l’Inspection Générale des Finances.
Aucune réforme politique ne conduit au succès sans une adhésion citoyenne dit-on.
Forts de cette raison ; ayant constaté le faible niveau d’implication des citoyens et citoyennes dans ce combat ainsi engagé, notamment par la quasi somnolence de la Société civile congolaise ;
Nous annonçons ce jour, la mise en place au sein de la Plateforme LYREC, d’un cadre de mobilisation et d’action des citoyens et citoyennes contre la corruption, dénommé « Coalition Citoyenne Contre la Corruption » en sigle « C4 ». Et ce, pour mobiliser toute la population congolaise, première victime de ce fléau qui le condamne à survivre dans l’extrême pauvreté.
Saisissant cette occasion ; nous lançons un appel citoyen et demandons :
A toutes les forces vives de la Nations de se dresser comme un seul corps afin de barrer la route à toute tentative d’étouffement de cet élan porteur d’espoir d’éradication de la corruption et de détournement, que prend notre Nation ;
Aux Régies Financières et autres Entreprises et services générateurs des revenus publics ; de collaborer et œuvrer en vue d’éradiquer le coulage des recettes, comme déjà constatés ces 12 derniers Mois.
Aux acteurs politiques, de s’abstenir de toute politisation et récupération politicienne des efforts engagés par les institutions de la république en la matière ;
Aux Institutions judiciaires, de poursuivre leur rôle déjà bien joué pour soutenir la lutte contre la corruption, mais d’assurer non seulement les condamnations pénales mais aussi et surtout la récupération des fonds et biens détournés et leur versement, en toute transparence, dans les comptes te patrimoines de l’Etat ;
Car c’est le Congo et ses fils et filles, qui y gagnent !
Atelier de formation : Comment améliorer la gouvernance interne des organisations de la société civile
Après un constat fait sur les faiblesses liées à la gouvernance interne de ses
organisations partenaires de Kinshasa et des provinces lesquelles affectent négativement leurs
capacités à poursuivre correctement leurs missions et à réaliser leurs objectifs statutaires ; dans le
but d’amener ses organisations partenaires informelles vers le processus de la formalisation, il a
été envisagé un atelier de renforcement de capacités des leaders des organisations des jeunes sur la gouvernance interne d’une ASBL grâce l’appui technique et financier de la plateforme Ligue des Jeunes pour la Renaissance du Congo.
C’est dans le but de voir ces organisations intensifier la participation citoyenne
a la formulation de politiques publiques et programmes à tous les niveaux ; d’influencer ceux qui
prennent des décisions au sujet des politiques et bien mener les plaidoyers au sein de leurs
organisations respectives, que OCGL et LYREC ont organisé un atelier de renforcement de capacités des
principaux animateurs de ses OSC partenaires sur la gouvernance interne d’une organisation
dans le but d’améliorer effectivement la gestion de la gouvernance interne de chaque structure
et renforcer son autonomie pour une participation pleine et active dans le processus du
développement en RDC. Cette activité a été organisée du 31 août au 3 septembre pour les séances théorique puis du 7 au 8 septembre 2021 pour les séances pratiques dans la grande salle de FATIMA à GOMBE. Les séances théoriques ont porté sur le cadre normatif régissant les organisations de la société civile, la gestion administrative et financière, la gestion des ressources humaines, la gestion logistique et la communication institutionnelle.
La partie pratique a porté sur les principaux outils de gouvernance à savoir : les statuts constitutifs, le règlement intérieur, le manuel de procédure, le TDR, le cadre logique, le plan de travail annuel, la note conceptuelle, etc.